Fête du Travail : première célébration en 1938

Fête du Travail : première célébration en 1938 et jour férié en 1950

Le Premier mai qui est aussi la Journée internationale des travailleurs trouve son origine au 19e siècle lorsque les mouvements ouvriers manifestaient pour la réduction du temps de travail à une journée de huit heures.

Le droit des travailleurs à se syndiquer, par Vijay Naraidoo

Dans le cadre de la Fête du Travail, célébrée le 1er mai dans de nombreux pays, Histoire(s) Mauricienne(s) revient sur les premières célébrations à Maurice et sur les débuts du combat ouvrier.

« Les origines du mouvement ouvrier à Maurice découlent de l’action d’un groupe d’artisans et d’ouvriers – regroupés en une société privée – l’Union Syndicale des Travailleurs et Ouvriers de Maurice ayant comme Président William Adolphe, mécanicien et assembleur, et pour secrétaire Fernand Marie, compositeur et typographe. La création de cette première organisation ouvrière arrive à un moment difficile dans l’histoire du pays », explique Jocelyn Chan Low, historien, dans son ouvrage Les classes laborieuses à l’Ile Maurice au début du 20e siècle, ou l’Union Syndicale des Travailleurs et Ouvriers de 1908.

Curepipe, une simple halte en pleine forêt

Deuxième ville de Maurice, Curepipe est située au coeur des Plaines Wilhems, à mi-chemin entre la capitale, Port-Louis et Mahébourg, chef lieu du district de Grand-Port. Avec son climat frais et humide, elle abrite aujourd’hui quelques-uns des plus beaux quartiers résidentiels de l’île. Mais la région, couverte de forêts humides, fut longtemps inhospitalière et mit du temps avant d’être habitée.

Le Champ de Mars, un terrain d’entrainement militaire qui accueillit les premières courses de chevaux

A l’origine, la vaste plaine située au milieu des montagnes dominant Port-Louis était le cratère d’un ancien volcan. Lorsque les premiers occupants le découvrirent, en retrait de la rade naturelle du Port nord ouest, le site était couvert de palmiers. Dans leur entreprise de colonisation et d’exploitation des ressources de l’île en bois, les Hollandais entreprirent de le débroussailler. Les feuilles de palmiers servirent vraisemblablement aux premiers habitants à recouvrir leurs cases. Les premiers Français en firent grand usage au Port Nord ouest.

Les premières salines se trouvaient à Port-Louis

La production de sel vit ses derniers instants dans le sud ouest de Maurice. Les salines de Tamarin appartenant à la famille Maingard sont les dernières encore en activité. Les autres salines ont été abandonnées avant d’être démantelées et de laisser la place à des projets immobiliers ou hôteliers. Aujourd’hui peu rentable, la production de sel a longtemps été une activité importante qui a pris naissance à Port-Louis, au 18e siècle.

Histoire(s) des voyageurs : ces étonnants voyageurs qui forgèrent la réputation d’une île paradisiaque…

Pendant des décennies l’île Maurice était connue du monde comme une escale sur la Mer des Indes, un repaire de corsaires ou un comptoir de négociants avant d’être une île à sucre prospère. L’on s’y rendait souvent sous la contrainte, parfois en mission, rarement dans un but purement personnel. Puis vinrent les grands voyageurs de la fin du 18e et du 19e siècles. Explorateurs, poètes, romanciers, marins, tous vantant le luxe tropical, la douceur de vivre, la nonchalance et une certaine mélancolie. Maurice est finalement devenue, depuis la fin du 20e siècle, la destination de voyage ultime…

L’ancêtre du Collège Royal sur le point d’être démoli

« La School », c’est le nom qu’a porté à ses débuts ce site historique. Situé à la rue Edith Cavell à Port-Louis et appartenant au ministère de l’Education, il devrait bientôt être rasé. Sur le site, un beau bâtiment en bois, recouvert de bardeaux, tombe en ruine… en attendant de tomber, tout court. Le site a abrité l’illustre établissement scolaire à partir de 1824, pendant près d’un siècle et demi.