Au début du XXe siècle et jusque dans les années 1950, Maurice était reliée au reste du monde par trois lignes maritimes commerciales: la plus importante étant celle des Messageries Maritimes (avec notamment le Compiègne dans les années 1930 puis le Pierre-Loti et le La Bourdonnais,) au départ de Marseille avec un départ toutes les deux semaines.
Les escales principales étaient Naples, Port-Saïd, Suez, Djibouti, et ensuite soit vers Mombassa, Zanzibar, Nossi-Bé, Diego-Suarez, Tamatave(trente jours de voyage) ou soit vers Aden, Diego-Suarez, Sainte-Marie, Tamatave (vingt-cinq jours de voyage) avant de s’arrêter à La Réunion et de terminer à Maurice.
Détail des escales pour les Messageries Maritimes pour l’Afrique de l’est
La deuxième ligne était celle de l’Union Castle Line qui partait une fois par mois de Southampton pour rejoindre par l’Atlantique Madère, Tenerife, l’île de Sainte-Hélène, Le Cap, Durban, Port Elizabeth. D’autres vapeurs faisaient ensuite la correspondance Afrique du Sud-île Maurice.
La troisième ligne enfin, également de l’Union Castle Line, passait par l’est et le canal de Suez au départ de Southampton, Gibraltar ou Marseille, puis faisait escale à Naples, Port-Saïd, Suez, Aden, Mombassa, Zanzibar, Port-Amélie, Beira et Durban. Les passagers prenaient dans ces deux derniers ports une correspondance pour l’île Maurice. Les deux lignes de l’Union Castle Line étaient plus onéreuses, plus longues et non directes.